Pagina:Giovanni Magherini Graziani Masaccio ricordo delle onoranze.djvu/25

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Di CAMILLO BENOIT

conservatore del museo del louvre


Avant Giorgione, avant Raphaël, avant Corrège, Masaccio, victime moins épargnée du sort, a surgi comme une apparition presque surnaturelle. Météore plus imprévu et plus rapide, il a traversé ce firmament de l’art italien où déjà brillaient de si beaux astres. Devant le sillage éblouissant de sa trop brève trajectoire, nous demeurons à la fois ravis et confondus.

S’il est vrai que Masaccio eut pour maître l’auteur authentique des fresques de Castiglione d’Olona, le delicieux Masolino da Panicale, un jour vint, sans doute, où l’initiateur dut s’incliner devant l’initié comme le vieux Gurnemauz s’inclina devant le jeune Parsifal, après avoir verse sur son front l’eau qui régénère et purifie.

S’il est vrai que le fils de Ser Giovanni, n’ayant que vingt-six ans, mourut à Rome, près d’un siècle avant que le fils de Giovanni Santi y mourut aussi, ne peut-on penser que son lucide génie, dans la pre-