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È un’accolta di genii e un mite raggiare di larve del loro pensiero: Dante e Goethe, Palestrina e Beethoven, Shelley e Virgilio, e finalmente Wagner nell’impero dei suoi fulgidissimi sogni. L’opera Wagneriana dopo la lettura del secondo volume composto dell’analisi di ogni suo dramma, diventa comprensibile e facile anche ai non iniziati alle sfere superne del divino mondo della melodia. Trascrivo dal volume I, dal capitolo della danza primitiva e l’epopea:

«Tandis que les peuples montagnards ont vu apparaître le cortége de Pan et du divin Dionysos, les peuplades maritimes se sont familiarisées, dans leurs courses avec le cycle des divinités voluptueuses ou tristes, rêveuses ou enjouées de la mer. Chose étrange, les plus aimés de ces dieux, ce ne sont pas toujours les plus puissants, mais ceux qui meurent jeunes et beaux, ceux qui fascinent et qui tuent. C’est le bel adolescent Adonaïs, aimé d’Aphrodite, qui meurt déchiré par un sanglier, mais qui renaît tous les printemps avec la floraison; c’est Attis qui se suicide dans un désespoir d’amour et dont le sang répandu sur la mousse refleurit en violettes; c’est Hylas, ravi par les nymphes des sources; c’est surtout l’étrange et significative Proserpine, qui symbolise le décevant mystère de la nature, son ardeur de destruction et de résurrection, la mort éternelle dans la vie, et la vie éternelle dans la mort».

2 Marzo

Le giornate si allungano, pigramente, lentamente, ma si allungano; in certe ore si può spalancare le finestre al sole dimenticando la stufa, od uscire a pigliarselo. Gli alberi sono ancora rigidi e muti,