voies pour vous en Allemagne; à la notice littéraire vous reconnaitrez
bien, je le pense, ma main; le passage de Niebuhr vient de moi. J’avais
apporté la brochure de Bonn.
Quant à vos papiers philologiques je n’en suis guères plus avancé.
M. Ast a re9U vos notes sur Platon depuis le 20 Janvier. S’il ne m’a
pas encore répondu, je crois c’est parce qu’il attend les bonnes feuil-
les de la 3C livraison de l’Estienne, auquel il est collaborateur pour
Platon. - M. Bothe ne m’écrit pas et son journal ne parait pas. Mais
il s’est ouvert depuis une autre perspective. M. Thilo, professeur et
docteur en Théologie à Halle publie une nouvelle édition du Codex
Apochryphus N.T. de Fabricius. Comme j’avais beaucoup connu
M. Thilo à Paris en 1820, je me hasardais à lui écrire et lui envoyai
copie de votre note relative à ce sujet. M. Thilo m’a répondu ensuite
d’une manière fori obligeante. Il m’a adressé les questions suivantes
sur votre note.
i°. Questione e risposta di S. Giovanni Apostolo a S. Giacomo
(Mingarelli, Catal. Bibl. Naniana, p. 212, N° 30. - Est-ce l’Apoca-
lypse du Pseudo-St. Jean?
2°. Interrogazioni di S. Giovanni e risposte di N.S. G.C. (Minga-
relli p. 298, N. 6. - Cela pourrait ètre un Apocryphe des Bogomiles,
comme je l’ai soup5onné déjà antérieurement en parcourant le catalo-
gue de Mingarelli, et comme j’en ai fait l’observation dans ma disser-
tation sur l’Evangile des Templiers, t. 1, p. 885 de mon Codex Apocr.
30. Discorso di G.C. sopra il diavolo Mingarelli, p. 106, N“ 42.
- N’est ce qu’une homélie dramatisée?
40. |
Di S. Giuseppe e di Maria, ibid., p. 344. |
|
50. Atti dei SS. Matteo ed Andrea sulla costa delli antropofagi, |
ib., p. 349, N° 38. C’est un apocryphe que j’ai vu et en partie copié
à Oxford; mais comme je suppose que le MS. de la Bibliotheca Naniana
est plus ancien, je tiendrais fort à coeur d’en avoir une copie.
6°. Je désirerais de mème avoir une copie de 1a) Apocalissi di Ma-
ria, ib., p. 360, N° 8, et 2“) Apocalissi di Daniele, ib., p. 388, N° 1.
De plus dans votre indication Philip. Sidens V. cod. Vatican. veteris
Biblioth. 628, ut est in Isidorian., 2, 243, 244, M. Thilo n’a pas com-
pris ce que veulent dire les mots in Isidorian. Il me demande: Est-ce
un Catalogue des mss. de la Bibliothèque du Vatican? Mais alors pour-
quoi Hanel n’en parle-t-il pas? Ni Blume? Il ne peut ètre question des
Isidoriana placés au commencement de l’édition de Rome d’Isidorus
Hispalensis?3