Pagina:Marino, Giambattista – Adone, Vol. I, 1975 – BEIC 1869702.djvu/52

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tion, et le voeu de complaisante obeyssance dont je me suis lié envers vous; lequel me faisant fermer les yeux à toute autre considération sur vostre première instance m’a porté à vous respondre ce que j’ay fait pour ce qui touche VA donis , et m’oblige encore à vous dire que vous devez poursuivre le beau dessein, où vous estes, de travailler dessus; et pour vous tesmoigner plus clairement que c’est ma créance que vous le devez, et qu’il y a de l’honneur à gaigner pour vous, je vous avertis audacieusement que si vous ne le faittes je m'efforceray d’en venir à bout, afin que vous y preniez garde, pour vostre interest premièrement, et en second lieu pour délivrer nostre Chevalier de la juste crainte qu’il auroit, si je l’avois entrepris, de sortir mal accoustré de mes mains. Adieu.