Pagina:Memorie della Accademia delle Scienze di Torino, Tomo XXIX.djvu/150

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8(J SUR t’AFFTMTE DKS CORPS ETC.

de CCS iiombres, ou pouvoirs pour d’auties suhstanres, pour les quelles on ii’aurait point d’ohservations de chaleur sp^cifique, ou de poiivolr reG’ingeiit a Tetat gazcux. Le moyen que j’ui propose pour y pai’venir consistc a se servir des compos(?s nculres, ou les nouvelles substances cntrent avec celles, donl le pouvoir neutralisaul a d(’ja ete determine, en supposant le pouvoir neutralisant de ces composes egal a zero; il en ixfsulte une equation fondee sur la regie d’alliage, d’apres laquelle les pouvoirs nenlralisans des composes dependent, selon les principes indiques, des pouvoirs neulralisans des composans, et cette eqiiation domic la valcur du pouvoir neutralisant de celui des composaus, pour lequcl il etait encore inconnu. A la verite la supposition du zero ahsolu de pouvoir neutralisant danS les substances que leur nonaction sur les couleurs vegetales fait rcgarder comme ncutres, ii’est pas e\acle; car j’ai fait voir qu’il y a une neulralitt" a), parente, variable de position dans reclielle des nombres ailinilaires, par rinflucuce des proportions determinees dans les combinaisons, et qu’il ne faut pas confondre avec la neutralite vraie ou absoluc. Mais en faisant usage pour cet objet d’un grand nonibre de ces composes neutres en apparence, et dans les quels les composans cutreut dans dlfferens rapports, on peut espe’rer que les errcurs des determinations partiellcs qui cu resultcnt se compenscnt i peu-pres mutuellcmcnt; et Tcxemple dout j’ai parlc’, prls d’une substance dont le pouvoir neutralisant etait deja coniiu par la chaleur spccilique, et le pouvoir refringent a Ti’lat gazeux, monlre que cette compensation peut elrc en elfet assez exacte, pour donucr pour cliaque substance un resullat tres-approcliant de cckii qu’on obtiendrait par cc dernier genre d’observations.

Jc me propose dans ce Memoire, ainsi que je I’avais annonce dans le IMemoire precedent, de fairc usage de cette mclhode, et de rappliquer, autant que Telal actuel dc nos coniiaissances le perin’jl, aux substances qui jouenl le plus grand i olc dans les combinaisons chimiqucs, a fia de connailrc avec plus ou moius