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fAR LE CHEV. AVOCADRO 145
cite riiiSuffisance dcs capaciles de saturation pour determiner J’aciilite, et i’alcarmite en general, a moins (ju’oii ne les combine de dilli-rcntes inaiiieres, eiisorte que ririfluence dc la masse de la maleeiile s’exerce en sens oppose, et se perde dans le resultat fuial, ce qui nc sauiait avoir Ueu pour les combinaisons analogues.
On pourrall objectcr que si cela elait, et en supposant que Tanalogie indiquee de composilion eul lieu en eliet pour diirercales substances alcalines ou acides, dans toutes ieurs combinaisons avec les acides, ou avec les alcalis, on ne pourrait jamais clclerminer raeme approximativement scion nos principes le poavoir neutralisant d’aucune de ces sidislances, par ini nombre quelque grand que ce fut de composes, ce qui infirmerait tous nos resultals precedens, . puisqu’oii supposant qu’on eiit determine ainsi, par un grand nombre de combinaisons, celui d’une substance quelconque, on pourrait toujours supposer une autre substanca qui ollrant dcs combinaisons neulres analogues, et ayant d’aillenrs une masse de molecide diirerente donnerait un resultat difrereiit tout aussi admissible pour la premiere substance qtie pour la seconde. Mais on pent repondre a celte objection, en observant que cette analogic complete de coniposition dans un tres-grand nombre de combinaisons de deux substances est precisement une supposition inadmissible d’apres nos principes, lorsque ces substances ont des masses de molecules, et dcs pouvoirs ueutralisans im peu diflercns, puisque la neutralite depend d’un certain rapport en poids entre les composans, combine avec les pouvoirs neutralisans rcciproques de ces composans, et que Tinfluence de la masse de la molecule pent bien donncr une neutralite apparente a quelques composes analogues en molecules, et d’une composition diHerente en poids, mais non pas a un grand nombre de ees composes dont les autres composans ont d’aillenrs des masses de molecules tres- dilTercutes eulre elles, et en dilFerens nombres.
Tom. XXIX T
