Pagina:Memorie della Accademia delle Scienze di Torino, Tomo XXIX.djvu/216

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1 46 SUR L’AFPimXE DES COUPS ETC.

3. C’est par suite de ce ilt-faut d’analogie «iitre les tliffl’renteg rombinaisons des arides, ct des radicaux acidifiables que nous avons cousiderc’cs dans les deux sections precedentes pour determiner ks pouvoirs ncutralisans de ces radicaux, cpie nous avons trouv<^ pour ces pouvoirs des valeui’s, qui n’oiit aucun rapport avec les masses dc lours molecules. En ellct nous avious pour les dilTerens radicaux des acides <pii nelaient pas lous analogues dans leur composition en molecules, puisque nous avions pour quclques uns des liydracides, qui n’avaient pas lieu pour les autres, et que parmi les acides oxigenes les uns elaicnt a 2 molecules, les autres a a i, a 3 molecules etc. d’oxigcne pour uufi de radical; et parmi les acides de composition analogue raeme nous avons consideres comme neutres des sels dont la composition en molecules etait difTtirente pour les diflercns acides, en supposant, d’apres les experiences connues, que les combinaisons analogues de ces memes acides ne seraient pas neutres.

Dans le cas des radicaiix des alcalis, dont il s’agit ici, nous n’avons pour cliaque radical qu’un alcali a un scul degre d’ oxigenation, ensorte que la determination du pouvoir neutralisant dn radical depend necessairement de celle de I’alcalifiite de ce seul alcali. Si done "de plus les alcalis des dilFcrcns radicaux faisaient tons des combinaisons analogues avec les dilTerens acides, nous n’atirions aucun moycn d’approcher de plus en plus de la verite dans la determination des alcalinitcs des alcalis, et par la dans celfe du pOuvoir neutralisant dc lenrs radicaux, et nous devrions nous conlenter dc celle qui resulte de leur cajiacilc de satmation. Celle lij^othisc, d’apres ce que nous avons dit, ne parait pas pouvoir se realiser pour un nombie indefmi de ces combmaisons; mais si elle avail lieu |)Our un nombre donne de ces combinaisons, lei epic celui des combinai.’ons que nous avons emploji-es -pour la potasse, en considcranl les combinaisons d’un autre alcaK .iivec les mcincs acides, il faudiait cu concUue quo cc nonibie