Pagina:Memorie della Accademia delle Scienze di Torino, Tomo XXIX.djvu/217

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PAR LE CHEV. AVOGADHO Ji’j’y

«le coniljinaisons n’est pas suflisant pour exrlilre des resullats uue erieur comprise enlre les liinit<;s iiHli(|iiiies par le rapport ties capacitcs dc saliiraliou tics tleux altaJis. Si par evemple ccla avail lieu pour la soutlc, el la potasse, rincerliuitle, pour chacuii tie ces alcalis, s’elentlrait entre tleu\ iioinbres pris tlans le rapport de a a 3 a peu-pres, qui. est celui dcs capaciltis de saturation tie la potassc, et de la soudc. Mais on devrait cro’u-e que si on considerait les couibiuaisons de ces alcalis avee tl’autres acides, on en trouverait enfin tpii ue suivraient pas I’analogie des capar cites de saturation pour les deux bases, les cpielles donneraient leurs alcalinilcs dans un rapport tliflerent dc celui tics capacitcs de saturalion t-tabli sur les composes cpi’on a d’abord consideres, et avec une approximation toujours croissante a mesure qti’on. employerait un plus grand noinbre de ces conibinaisons.

11 serait possible que le cas liypothtititjue dont nous avons parlt; cut lieu en ellfet pour la potasse et la sonde, relativemcnt aux acides dont nous nous sommes servis pour dtiterminer Talcalinile de la potasse, c’est-a ’dire que les conibinaisons de’ ces deux idcalis avec ces acides suivissent toiites Taualogie ties capacites de saturation, et meme nous n’avons aucune observation tjui nous montre precisement le contraire, abstraction faite tics dill’erences d’hydratation, qui sont tr^s-considerables poui’ tjueltjues tins des sels ncuti-es des tleux bases, mais tpii a cause de la proximitt; de I’eau au point tie la neutralite, ne peuvcnt tpi’alterer faiblement riilentite du rapport des alcalinites qu’on en dt^tluirait avec celui des capacites de saturation. ISIais pour les autres alcalis et terrcs alcalines, telles que la baryte, la chaux etc. dont plusieurs des rombinaisons analogues a celles <)ui jouissent dcs caracteres de la neutralite pour la potasse et la sonde sont insolubles, nous n’avons au contraire aucune preuve que cette analogic ait lieu reellement pour loutes ou pour la pluspart de ces combinaisons, c’est-a-dire que celles qui sont analogues a celles-la pour le nombre