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non lo tenessi dalla cortesia dall’autore, reputo pregio dell’opera l’inserirne a questo luogo alcuni tratti.

Fralle ipotesi del Jomard per determinare il cubito reale babilonico, una gli dà la lunghezza di m0,5131. A questo passo egli segue così. Descrip. de l’Èg. VII. 269, 270. Expotition tilt s stcme mctriquc dcs ancirns Kgyptiens, ch. IX. §. VI.

Or, it se trouve que cette quantité est exactement la soixantième partie du plethre ou de la seconde terrestre dans la mesure égyptienne, comme le plethre etait la soixantième partie du mille égyptien, comme le mille est la soixantième partie du degré, comme enfin (par la supposition mémé) le demi-doigt était la soixantième partie de la coudée. La canne renfermait 6 de ces coudées. La grandeur dont il s’agit est la tierce du degré terrestre; elle rentre tout-a-fait dans l’échelle sexagésimale, - elle explique des rapports complexes comme celui de 6 2/3 qui existe entre la canne et la coudée commune égyptiennes; enfin elle remplit une lacune de l’échelle métrique. Je reviendrai à la fin de ce paragraphe, sur cette coïncidence singulière; ici, je me bornerai a dire que la valeur qui en résulterait pour la coudée babylonienne, n’excède que de 3 millimètres et 1/2 celle d’un ancien pied appellé Aliprand ou de Luitprand, égal, selon d’Anville, a 0m,5094, et en usage dans le Piemont. Le trabuc de Turin est égal a 6 de ces prétendus pieds; cest précisément la longueur de la canne ou decapode égyptien.

Ed in nota

D'Anville (Mesures itinéraires,; pag:. 51) rapporte que 551 trabucs font 864 toises de France, d’après les cartes très-exactes qu’on a levées en Sardaigne. C’est pour le trabuc, 3m,0562; et pour le pied aliprand, 0m,5094. Il cite un autre pied employé sur un plan de Casal, de 1d6po8l (0m,5052); c’est encore une mesure excessive pour un pied: mais d’Anville adopte pour le pied luitprand une grandeur plus petite, de 1d0po2l 2/8 comme le 6e du trabuc de Milan, estime par Riccioli a 6d1po4l, mesure qui aurait besoin d’être vérifiée de nouveau. Peut être découvrira-l’-on pour l’ancien pied aliprand une longueur plus grande que 0m,5094.

En débitant que Luitprand, roi Lombard du VIIIe siècle, voulut que son pied servit d’étalon, les Milanais out renouvelé la fable que les Grecs avaient imaginée e pour l’origine du pied olympique, attribué par eux a celui d’Hercule. Ici le prétendu étalon est encore plus extraordinaire que le pied d’Hercule puisqu’il est presque double du pied naturel.

Quindi a facce 275

J’ai dit, à l’article de la coudée royale babylonienne. ..... que cette mesure de coudée se retrouvait dans le pied du Piémont, surnommé Aliprand, avec assez d’exactitude. II est inutile de rechercher ici comment il se fait qu’elle existe en Italie, et si elle y a été imaginée ou bien transportée de l’Orient; considérons plutôt ses rapports avec le système égyptien.

Qui seguono aloune considerazioui, delle quali avremo altra volta da trattare.

E nella tavola che trovasi al fine del capo, alle facce 309, si ha: Mesure de coudée comparable au pied aliprand.

E nella tavola IX fra quelle che sono in fine del volume si trova la già detta lunghezza di m0,5131 con questo titolo: Mesure qui repond a la coudée royale babylonienne et au pied Aliprand ou de Luitprand, égale a une tierce de degré. Coudée résultant de l’ensemble du système métrique.

E nella tavola X: Mesure repondant a la coudée royale Babilonienne TPITON.

Ora la scoperta del metro Egiziano ci darà luogo a proporre qualche opinione alquanto diversa da taluna di quelle del signor Jomard licenza che da lui medesimo ci sarà gentilmente conceduta, nè punto scemerà la somma lode che per tante ragioni è sua, siccome specialmente, per ciò che risguarda l’oggetto del nostro lavoro, lo abbiamo qui voluto dimostrare.