Pagina:Poesie della contessa Paolina Secco-Suardo Grismondi tra le pastorelle arcadi Lesbia Cidonia, 1820.djvu/84

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9Au sein de l’infini ton âme s’est lancèe;
     Tu peuplas ses déserts de ta vaste pensée,
     La Nature, avec toi, fit sept pas éclatants;
     Et de son règne immense embrassant tout l’espace,
               Ton immortelle audace
     A posé sept flambeaux sur la route des temps.



10Tel éclatoit Buffon! son âme ardente et pure,
     Dans ses brillants essors, planoit sur la Nature:
     Il franchit l’univers à ses yeux dévoilé.
     Aigle, qui t’élançois aux voûtes, éternelles,
               Tu sens languir tes alles!
     Et l’Erèbe t’envie à l’Empire étoilé.



11Jaloux de tant de gloire, un monstre au frontlivide,
     De serpents dévoré, de vengeances avide,
     L’Envie, avec horreur, en contemploit le cours:
     Elle fuit, en grondant, sa lugubre caverne;
               Et vole au sombre Averne
     De deux filles du Styx implorer le secours.