Vai al contenuto

Pagina:Rivista di Scienza - Vol. II.djvu/391

Da Wikisource.

analisi critiche e rassegne 383


meni chimici, essa, ad onta di tutta la genialità del suo autore, si dimostri del tutto inadatta a dare di esso la benchè minima spiegazione appena appena soddisfacente.

Milano.



J. B. Lamarck - Discours d’ouverture (an VIII, an X, an XI et 1806). Réimpression in «Bulletin Soientitique de la France et de la Belgique» t.XL; et à part, 157 pag., avec 3 portraits. - Préface de A. Giard et Introduction bibliographique de Marcel Landrieu. — Paris, 3 rue d’Ulm, 6 fr.

On peut dire que tous les biologistes aujourd’hui, sauf quelques rares exceptions, sont transformistes, et presque tous sont néo-lamarckiens ou néo-darwinistes. Cela suffit à indiquer l’importance actuelle de l’œuvre de Lamarck et de celle de Darwin. La seconde a connu la discussion mais aussi le succès dès l’origine. La première a surgi à nouveau, après le dédain des contemporains, et l’oubli d’une longue génération. La seconde a bénéficié par suite d’éditions multiples, de traductions en toutes langues; elle est dans toutes les bibliothèques et partout elle devrait avoir pour voisine de rayons la première.

Mais il s’en faut qu’il en soit ainsi. Même dans les parties les plus importantes, l’œuvre de Lamarck est rare en librairie. La Philosophie zoologique, elle même, malgré une réimpression, se trouve difficilement. Ne serait il pas à souhaiter que la grande synthèse effectuée par Lamarck, si remarquable pour son époque qu’elle devançait, fut mise, aisément, par une réédition large sinon complète, à la portée du public scientifique qui doit s’y intéresser dans tous les pays. N’est ce pas en ce moment d ailleurs uae souscription internationale qui va permettre d’élever un monument à Lamarck au Jardin des Plantes de Paris, où il einseigna.

Ce sont des pensées de cet ordre qui ont déterminé le professeur A. Giard à réimprimer dans le tome XL de son «Bulletin Scientifique» les quatres discours que Lamarck prononça a l’ouverture de son cours sur les Animaux sans vertèbres, au Muséum de Paris, l’an VIII (1800), l’an X (1802), l’an XI (1803) et en 1806. Les deux premiers sont placés en tête, l’un du système des Animaux sans vertèbres et l’autre des Recherches sur l’organisation des corps vivants. Les deux derniers ont été imprimés à part et sont devenus des plus rares. M. Marcel Landrieu qui depuis plusieures années