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244 frédéric marchand

condamné à mort par sentence du parti calviniste, et exécuté le 15 septembre de la même aunée. Le signe différentiel de Henri Goulaz, était un g; celai des frères Berthelier, un b, et de l’association Goulaz-Berthelier, une étoile à cinq rais.

105. — Mill. 16. — D.: Dans le champ, un h surmonté de la couronne de France1: hen . iii . d . g . (?) p . et . p . r . 1578; grènetis. — R.: Croix fleurdelisée aux quatre bouts autour: sit . nom . dni . ben . c (?); grènetis. (Liard de Henri III).

Hoffmann, Monnaies royales de Franco, Henri III, p. 137, et pl. LXXVII, n. 61.

Ce billon n’ est peut-être qu’ une variété d’ Hoffmann; un malheureux hasard a voulu que les endroits frustes fussent précisément ceux où nous devrions lire les signes capables de nous fixer. Nous possédons une autre variante de ce type, en ouivre rouge, portant également, au droit, un h couronné, et au revers, une croix fleurdelisée. Mais, de fortes rognures en ont supprimé la légende; c’est donc vainement que nous tenterions d’en pousser l’étude plus loin. Du règne de Henri III date l’émission de la monnaie de cuivre, inconnue jusque là, dans la numismatique des rois de France.

106. — Mill. 18. — D.: Dauphin, accosté de doux points, et couronné; henricvs . iii . d . g . f . et . pol . r . i . . . . z. — R.: * sit . no . d . benedict . 1577 *; dans le champ, croix fleurdelisée et cantonnée do quatre points. (Liard au dauphin).

Hoffmann, ibid. Henri III, p. 138, et pl. LXXVII, n. 63. — Monnaie frappée à Grenoble.

Le liard de France n’ était autre que le quart de sol de Savoie. Il aura vraisemblablement pris ce nom de la couleur brune du métal. Liart signifiait, en effet, gris et

  1. Les rois de France de la troisième race portaient, anciennement, pour couronne, un corde d’or, enrichi de pierreries et orné de fleurs de lis; le diadème mitre était réservé aux empereurs. Ainsi l’exigeaient les règles héraldiques. Ils n’adoptèrent la forme impériale qu’à la fin du XV° siècle, et on attribue à François I, mais plus généralement, à Charles VIII, l’introduction de cet usage en France.