Pagina:Sonetti romaneschi I.djvu/174

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clxii Prefazione

voro che di lui si conosca, cioè nelle Memorie archeologiche scritte nel 1594, non dice nulla di simile.

Ecco dunque un punto, che non darà poco da fare al futuro storico del nostro eroe. Ed eccone un altro dello stesso genere.

Quella birba dell’Abate di Brantôme (1540?-1614), dopo aver detto come Luigi XI potesse benissimo, contro la fede data da due suoi capitani, far tagliare la testa al Duca di Nemours, poichè "à ce bon roy tout luy estoyt permis, et avoit sa dispense de tout, bien qu’il ne fust jamais à Rome pour l’obtenir du pape,„ prosegue: "A grand peine ce bon roy eust faict le traict, sur le poinct de sa foy donnée, que fit un de ces ans le pape Sixte, le plus redoubté pape pour la justice en toute l’Italie qui fut jamais; duquel et de sa sœur ayant esté faict un pasquin, sur ce que ledict Pasquin, vestu d’une chemise fort salle, se plaignoit qu’elle n’estoit point blanche, et que sa lavandière l’avoit quicte pour se faire duchesse (il disoit cela parce que la sœur du pape n’avoit pas longtemps qu’on l’avoit veue lavandière et laver le ling; et le pape l’osta de ce mestier et la fit duchesse, comme de vray il avoit raison de l’anoblir), il fut si en collere qu’ il fit faire un bandon que quiconque sçauroit l’autheur de ce pasquin ou l’auroit faict luy-mesmes, en luy révellant, qu’il luy donnoit la vie sauve et dix mille escus. L’auteur fut si impudent et si cupide du lucre, que luy-mesmes se vint accuser à Sa Saincteté, et luy dire franchement qu’il l’avoit faict, et demander son sallaire promis par le bandon. Le pape, l’aregardant, luy dist: — C’est raison. Ce que je t’ay promis, je te le tiendray; et pour ma vie je ne voudrois te faucer la foy. Parquoy je te donne la vie; et viste, qu’on luy donne les dix mill’escus: mais aussi ce que je ne t’ay promis je le tiendray, qu’est qu’on luy couppe le poing et la main qui a si mal escript, afin qu’il te ressouvienne de n’escrire