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Sonetti del 1834 | 317 |
SANTA FILOMENA1
È ariscappata fòra un’antra santa,
Bbattezzata pe ssanta Filomena:
Che de miracoloni è ttanta piena,
Che in men d’un crèdo2 ve ne squajja3 ottanta.
Quello poi ch’è una bbuggera ch’incanta
È cche li fa ppe’ bburla, ch’è una sscèna!
A cchi annisconne4 er pranzo, a cchi la scéna...5
E ttant’antri6 accusì, nnovi de pianta.
Mo la senti vienì, mmo ttorna vvia:
Mo tte se mette a rride7 accap’al letto:
Mo tte fa cquarcun’antra matterìa.
Dicheno ch’è una santa, e ll’hanno detto
Puro8 li Preti; ma ppe’ pparte mia
Io la direbbe9 un spirito folletto10.
21 aprile 1834
- ↑ Questa è una recente santa di Catacombe. Tutto quello che se ne conosce è lo scheletro. La vita poi (accuratamente scritta e circostanziata) e sino il nome di lei, sono tutta scienza di rivelazione. [Non si creda che il Belli esageri nè in questa nota, nè nel sonetto. Dice anzi assai meno del vero. Quelle reliquie, trovate l’anno 1802 nella catacomba detta il Cimitero di Priscilla, nel 1805 passarono nelle mani di monsignor Bartolommeo De Cesare, eletto vescovo di Potenza, e venuto a Roma per farsi consacrare. Egli le cedette al sacerdote don Francesco De Lucia, che cercava appunto "il corpo di un qualche santo martire, per la sua Chiesa di Nostra Signora delle Grazie di Mugnano del Cardinale., (Moroni, art. S. Filom.) I miracoli cominciarono durante il viaggio da Roma a Mugnano. E, allora e in seguito, furono tanti, che a raccogliere tutti i libri e gli opuscoli in cui vennero raccontati, ci sarebbe da farne una biblioteca. Ma la narrazione più sfrontata e più spropositata fu fatta in più volumi, che ebbero anche l’onore di molte edizioni, dallo stesso De Lucia e da un monsignor De Poveda, i quali riuscirono a rivoltar lo stomaco perfino al prete Sebastiano Santucci, che con una Dissertazione stampata a Roma nel 1837, mise a nudo le mille falsità de’ suoi poco reverendi colleghi. Uno de’ fini di tutto il rumore fatto intorno a quelle povere ossa è detto, senza volerlo, in un supplemento al Diario di Roma del 12 luglio 1834: "Iddio ha lasciata come nascosta questa gloriosa Taumaturga per circa sedici secoli, onde manifestarla ne’ nostri tempi, come a difesa.... Il resto si capisce, senza ch’io lo citi. Il primo miracolo poi, che la Santa fece durante il viaggio, fu così raccontato da Pio IX a LUIGI PIANCIANI (Op. cit., vol. II, pag. 23-24): "Le Pape donc, m’a raconté, que l’évêque, nanti de ses reliques, était reparti, et qu’il les avait placées dans sa voiture dans la caisse qui était sous le siège, sur lequel lui-même et son secrétaire s’étaient assis. Que voulez-vous, disait le Pape, ces évêques napolitains sont de très-bonnes gens, mais ils manquent d’éducation. Après avoir passé la porte de Saint Jean, le prélat se plaignait des mouvements incessants que faisait, disait-il, son secrétaire, qui remuait toujours les jambes et le frappait aux mollets. Le secrétaire, par respect pour son évêque, et par considération pour ses appointemens, se taisait devant ces reproches et se pelotonnait dans un coin. Mais les plaintes continuaient, les coups que l’évêque recevait dans les jambes se répétaient toujours, et comme le secrétaire recevait aussi des coups, il fit très humblement observer à Monseigneur qu’il lui ferait le plus grand plaisir s’il voulait bien aussi se tenir tranquille. Ils réflechirent — ajoutait le Pape — et ils reconnurent que ces voies de fait provenaient de la Sainte, qu’ils avaient si irrévérencieusement placée presqu’en contact avec certaine partie de leur individu. Ils firent aussitôt arrêter la voiture ils s’agenouillèrent au milieu du chemin, récitèrent des prières en l’honneur de la Sainte, et tirant les reliques de la caisse, ils les placèrent sur le siège de devant. Je me permis de faire observer que, puisqu’il s’agissait d’une Sainte, ces deux ecclésiastiques auraient pu lui donner la place d’honneur, et prendre la banquette de devant; alors le Mastaï me répondit que les saints n’étaient pas si vétilleux, et que Ste. Philomène avait voulut seulement donner à cet évêque une leçon que, certes, il méritait bien. Mais à coup sûr, ajoutait-il avec une mine très sérieuse, une Sainte que personne ne con- naissait avant, et qui se manifeste d’une pareille façon, doit être bien privilégiée de Dieu. Nous ne partageâmes pas la pieuse croyance de notre Seigneur, et nous pensâmes que cette histoire, qui fut depuis souvent racontée, et qui a été imprimée, était tout simplement une rouerie épiscopale, pour surprendre la bonne foi des fidèles. Cette anecdote précéda l’évêque dans son diocèse, et les dévots arrivèrent bannière en tête, et chantant des hymnes pour honorer la Sainte. Les prêtres sont habiles à exploiter la réclame; dans la province d’abord, ensuite dans tout le royaume, on ne parla que du fait miraculeux; les élus du Seigneur, dans l’ombre du confessionnal, et du haut de la chaire, excitèrent les fidèles à aller au sanctuaire, et surtout à déposer des offrandes; la récolte fut abondante, et monseigneur fit une bonne razzia.]
- ↑ In meno che non si reciti un credo.
- ↑ Ve ne squaglia: ve ne sciorina.
- ↑ Nasconde.
- ↑ Cena.
- ↑ Tanti altri.
- ↑ A ridere.
- ↑ Pure.
- ↑ La direi.
- ↑ [V. su questa Santa anche il sonetto: La prudenza ecc., 14 maggio 34.]