à demi-mots. Car bien que vous soyez de beaucoup au dessus de moi
pour vos talents d’inspiration, votre profondeur méditative, cepen-
dant nous nous sommes vus et nous nous sommes compris aussitòt,
et cela je ne saurais me l’expliquer autrement que parce que mon cceur
sent profondément quelque borné que soit la porté de mon esprit. Aussi
resterons-nous éternellement amis.
C’est une mauvaise dròlerie que d’avoir ainsi exhumé la triste
histoire du pàté de Longus.'5 Je répondrai avec modération certaine-
ment, mais ma réponse fera tort à ces Messieurs. Vieusseux la recevra-
t-il? J’aurais tenu à la voir imprimée en Italie. Mais il me faut force
de caractères grecs. Qu’en pensez-vous? Saluez bien vivement Mess.
Vieusseux et Ocheyda, que je plains beaucoup. Que fait l’excellent
Rosini et sa Luisa Strozzi? Rappelez moi à son bienveillant souvenir.
- Jusqu’ici Van Praet n’a re9u aucune réponse d’Audin. A quoi cela
tient-il donc?
Adieu, mille fois adieu, mon très-estimé et excellent ami. vEppwao
xca XW£-6 Je suis à vous avec les plus profonds sentiments d’estime
et de la plus sincère amitié
Votre tout dévoué ami
L. de Sinner
1607. |
Di Pietro Colletta. |
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[Firenze, Il dì i.° Aprile 1831] |
Amico mio carissimo.
Questo è l’ultimo pagamento perchè il dodicesimo. La mala for-
tuna mi ha colpito mortalmente nelle mie più gradite inclinazioni; però
che oggi sentirei gioia grandissima nel torre a voi le sollecitudini moleste
del vivere materiale, e lasciarvi il pensiero, libero di cure e sereno.
Lo avrei potuto, molti anni fa; oggi noi posso, perchè io stesso, amico
mio, stento la vita con la mia famiglia; e misuro per ogni spesa (pur
quella delle medicine) il poco più, o meno. Vi dico ciò, non certamente
per attristarvi, ma perchè, senza queste mie necessità, conoscer Voi
ed abbandonarvi, mi sembrerebbe peccato.
Possa l’Italia pregiar l’opere vostre quanto esse meritano, ed arric-