1861. |
A Giuseppe Manuzzi. |
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Venerdì, 17 maggio [1833] |
Signore ed Amico pregiatissimo, Mando il noto ms.1 per
l’uso del quale sarò contento, poiché siamo in Firenze, di rice-
vere dal Tipografo 15 o 20 zecchini, con questo che il ms. non
si parta dalle mani di V. S., la quale riverisco affettuosamente.
1862. |
Di Louis de Sinner. |
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Paris, rue des Saints Pères, N° 14, le 21 Mai, 1833. |
Mon très cher et excellent ami,
Si je n’ai pas de suite répondu à votre lettre malheureusement pour
vous et pour moi trop courte du 18 Avril, ce retard n’a été occasionné
que par la multitude d’affaires que j’ai eues ce printemps.
Il s’est opéré un changement total dans ma position, si bien, que
selon les apparences humaines je vais rester à Paris ma vie durant. Vers
le milieu du mois d’Avril dernier je re^us par l’entremise de M. le B."
Al. de Humboldt un appel au Gymnase de Cologne à Berlin, avec un
traitement de 2400 fr. contre 12 lei^ons de Fra^ais par semaine. Huit
jours après M. Wilken1 m’écrivit que je pouvais devenir professeur
royal à deux autres gymnases de Berlin, au choix et cela pour la philo-
logie. Mais alors convaincu de l’impossibilité de rester à Paris, par les
raisons que je vous ai exposées dans une de mes dernières lettres, j’avais
déjà accepté la première offre de Berlin pour la place de maitre de
Francis, quoique avec quelques réserves et restrictions. Je répondis
à M. Wilken pour le prier de retirer mon premier consentement tout
en me faisant obtenir un appel pour l’une ou l’autre de ces deux autres
places. Voilà où j’en étais à la mi-Avril. Mais ici on voulut me garder,
et après plusieurs démarches du B." Pasquier,2 du MIS de Cambis et
de M. Stapfer,3 M. Guizot’1 me nomma tout à coup Examinateur des
livres de classe avec 1000 fr. d’appointement par an, et la perspective
certame (?) d’une place à l’Ecole Normale à la première vacance.
Aujourd’hui mcme on me communique une ordonnance royale qui