Pagina:Leopardi - Epistolario, Bollati Boringhieri, Torino 1998, II.djvu/779

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à vous m’a dit de vous écrire de vous dépècher et de m’envoyer un de vos articles qu’il se charge de piacer dans une de nos revues. L;i première fois ce sera gratuitement; après cela on vous arrangera celii au comptant. Quant aux sujets que vous traiterez je ne puis guère moi vous don ner des conseils. Faites seulement en sorte que le morceau, tout en satisfaisant aux éxigences des penseurs, plaise aussi à la majorité. Vous avez dans vos Pensieri des morceaux uniques sur la littérature en gène ral. Les sujets ne manquent jamais à un homme comme vous. Ecrivez en Fra^ais, langue que vous savez parfaitement. Laissez une marge de 4 doigts à votre MS. et un de mes élèves fera les correr tions indispensables. Si par hazard vous ne pouvez rendre une idée quelconque qu’en italien, ajoutez au MS. une note en italien. Je con- sulterai Gioberti, si je ne suis pas assez fort, et vous serez content de la transfiguration fran<;aise. N’avez vous personne qui puisse me mettre en rapport avec Rossi pour vous servir auprès de lui? Tàchez aussi de trouver encore 2 ou 3 ex. de vos Operette et de vos Canti. Je les donnerai à Guizot, Villemain, et Letronne. Surtout faites en sortes de venir vous-mème à Paris, avec votre excellent ami Ranieri. Après 3, 4 mois vous réussirez certainemeni. Alors je verrai revenir ces heures délicieuses de Florence; que de cho- ses, que d’idées ne me communiquerez-vous pas. Adieu, excellent et précieux ami. Le Codex apocryphus de Thilo pour vous m’est arrivé. Mille choses aimables à l’excellent M. Ranieri. Je suis pour la vie Votre tout dévoué ami L. de Sinner

1885. Di Adelaide e Ferdinando Maestri.
[Parma 24. Luglio 18341

Mio caro Leopardi. Se fui la prima a darvi la dolorosa notizia delln cattività del nostro Giordani, immaginate s’io poteva esser l’ultimn a significarvi la sua liberazione; ma una forte flussione che ho avulu al capo la quale m’impediva fino il pensare, e l’avere saputo che hi