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poesie di sofia sassernò | 30i |
l’erba, nella fragranza del fiore, nel fremito del vento, nel lungo e malinconico sospiro dell’aura vespertina.
Pourquoi ce long soupir plein de mélancolie? J’entends venir ta voix du fond de l’horizon, Elle monte, elle monte encore, Passe dans une fleur, frémit sur le gazon, Oú pleure en m’appellant dans le vague sonore.. ... Tes pleurs mélodieux Tombent sur la mousse argentée; La calice des fleurs, les étoiles des cieux S’inclinent aux accents de ton âme attristée. — Esprit, qui donc es tu?...— Oh! laisse moi te voir!... tout m’ennuie ici basi... Éprise de mon rêve étrange, Je fuis un monde impur qui ne te connaît pas, Et parmi les humains, moi je pleure, mon ange! Oh! laisse moi te voir!... |
E poiché lo cerca e non lo trova, il suo pensiero lo leva ne’ cieli; vede
Arcs-en ciel, rayons prismatiques, Vives clartés, masses de feux, Immense océan de lumière, Globs d’or, etc. |
Ma non vede il suo amato.
Invisible pour toi, je sens ta main qui tremble Dans ma main, que tu ne vois pas. |
Egli è che il cielo è non men vago della terra, né può darle ciò che non è nella sua anima. Dopo un momento di «rêve», che l’autrice chiama estasi, Milna ricade nel suo languore che la consuma.
J’aspire vers le ciel, et ton céleste amour Consume mon âme embrasée. Je languis ici bas, hâte mon dernier jour!... La fleur implore ainsi la goutte de rosée. |