Pagina:De Sanctis, Francesco – Saggi critici, Vol. II, 1952 – BEIC 1804122.djvu/37

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le «contemplazioni» di victor hugo 3i
                          L’homme est á peine né, qu’ il est déjá passé,
Et c’est d’avoir fini que d’avoir commencé.
Derrière le mur blanc, parmi les herbes vertes,
La fosse obscure attend l’homme, lèvres ouverts1.
                    
Il quadro si fa sempre piú fosco. L’ira del Signore scoppia sulle colpe umane.
                          — ... Seigneur, jugez oú nous en sommes.
Considérez la terre et regardez les hommes.
Ils brisent tous les noeuds qui devaient les unir — .
Et Dieu m’a répondu: — Certes, je vais venir — 2.
                    
Al cospetto dell’Infinito che cosa è l’uomo? «Fange et pournture! — Nous sommes le néant! Orgueil! Vanité!» ecc.3
                          Nous voulons durer, vivre, être éternels. O cendre!
Oú donc est la fourmi qu’on appelle Alexandre?
     Oú donc le ver César?...

A l’istant oú l’on dit: Vivons! tout se déchire.
Les pleurs subitement descendent sur le rire4.
                    
Questo lamento funebre sulla morte delle cose umane e sul mistero del mondo accompagna il poeta in mezzo alle tombe, ai cimiteri, ai cadaveri, agli abissi dell’eternitá, con tutti gli accessorii, insino a che le immagini si raddolciscono intorno alla fronte di Chiara, fanciulla che viene di cielo e torna in cielo. Il dubbio, la disperazione e la bestemmia scompariscono innanzi a questa morta; il sepolcro si trasforma in eden, il cielo si rasserena; la morte diviene il principio della vita.
                     Quand nous en irons-nous? quand nous en irons-nous?                


  1. Une spectre, 1. VI [III].
  2. Ecoutez. Je suis Jean, 1. VI [IV].
  3. Croire; mais pas en nous, 1. VI [V].
  4. Pleurs dans la nuit, 1. VI [VI].