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Quarta. 395

joint avec les impuretés de l’antimoine, qu’on nomme scories, vous pourrez facilement separer les doux: Car le foye doit etre luisant, comme du verre, mais fort opaque brun, s’il est autrement il est mal fait, & s’il tire sur le feüille morte, il est brulé & n’est pas bon pour les chevaux.

Il ne faut point laver le foye d’antimoine; on lui oste beaucoup de sa vertu; pour les scories vous le garderez pour d’autres usages, particulierement pour les lavements; & par tout, ou vous trouverez dans ce livre que j’ordonne du policreste dans le lavements, vous povez substituer a la place du policreste la mesme quantité des scories, & assurement elles produiront un aussi bon effet & peut-etre meilleur, car les scories sont un veritable policreste, fait avec le soufre d’antimoine, & le nitre, mais outre cela les scories sont impregnées de quelque vertu de l’antimoine qui les fait agir plus efficacement, que le policreste ordinaire.

Vous donnerez de ce foye en poudre fine deux onces l’avoine ou dans du son moüillé pendant un mois: il donnera bon appetit, & fera bien manger les degoutés, il tuera les vers, contribuera a la guerison des playes, du farcin, & de la gale, & purifiera les sang desobstruant, & debouchant les conduits, il engraissera les chevaux, qui ne peuvent se restabilir, appaisera la toux, & donnera bonne baleine.


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