Pagina:Gibbon - Storia della decadenza e rovina dell'Impero romano I.djvu/28

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me 1 e di Robertson, e gli assegnò non l’ultimo posto nel triumvirato degli storici inglesi.

Vent’anni di assiduo lavoro costò questa famosa Istoria al suo autore. Con affettuose tinte egli descrive il momento in cui l’ebbe finita.

„Fu il dì, o per meglio spiegarmi, la notte del 27 Giugno 1789, che nel mio giardino, nella mia villa d’estate, io scrissi le ultime linee dell’ultima pagina. Poscia ch’ebbi giù posta la penna, feci alcuni giri sotto un pergolato di acacie, d’onde lo sguardo si estende in lontano, e domina la campagna, il lago ed i monti. Temperato era l’aere ed il cielo sereno; l’argenteo globo della luna si rifletteva nell’onde, e tutta la natura posava in silenzio. Non occulterò i miei primi sensi di gioia, in quell’istante della mia libertà ricovrata, e forse della mia fama sodamente stabilita. Ma ben tosto fu umiliato il mio orgoglio, ed una pensosa malinconia mi si pose nell’animo, al riflettere che avea preso eterno commiato da un antico e grazioso compagno di viaggio, e che qualunque essere potesse il futuro durare della mia istoria, la precaria vita dello istorico più non poteva esser lunga.„

Da molte e gagliarde critiche venne però assalita quell’Opera che con tanti studj egli avea tratta a compimento.

  1. Edimboug, le 18 mars 1776. Mon cher Monsieur, pendant que je suis encore à dévorer avec autant d’avidité que d’impatience votre volume historique, je ne puis résister au besoin de laisser percer quelque chose de cette impatience, en vous remerciant de votre agréable présent, et vous exprimant la satisfaction que votre ouvrage m’a fait éprouver. Soit que je considere la diguité de votre style, la profondeur de votre sujet, ou l’étendue de votre savoir, votre livre me parait également digne d’estime; et j’avoue que si je n’avais pas déjà joui du bonheur de votre connaissance personelle, un tel ouvrage dans notre sièole, de la part d’un Anglais, m’aurait donné quelque surprise. Vous pouvez en rire; mais comme il me parait que vos compatriotes se.sont livrés à-peu-près pour une génération entière, à une faction barbare et absurde, et ont totalement négligé tous les beaux arts, je ne m’attendais plus de leur part à aucune production estimable. Je suis sûr que vous aurez du plaisir comme j’en ai moi même à apprendre que tous les hommes de lettres de cette ville, se reunissent à admirer votre ouvrage et à désirer sa continuation avec sollicitude. Quand j’entendis parler de votre entreprise, il y a dejà quelque tems, j’avoue que je fus un peu curieux de voir comment vous vous tireriez du sujet de vos deux derniers chapitres (XV e XVI). Je trouve que vous avez observé un tempérament trés prudent, mais il était impossible de traiter ce sujet de manière à ne pas donner prise à des soupçons contre vous, et vous devez vous attendre que des clameurs s’éléveront. Si quelque chose peut retarder votre succès auprès du public, c’est cela; car à tout autre égard, votre ouvrage est fait pour réussir généralement. Mais parmi beaucoup d’autres sigres de décadence, la superstition, qui prevaut en Augleterre, annonce la chûte de la philosophie et la perte du goût, et quoiquepersonne ne soit plus capable de les faire revivre que vous, vous aurez probablement à votre début des combats à livrer. Je vois, ecc. ecc.

    Davin Hume,
    Ivi.