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sequenza di un tenero ed onesto sentimento, cui la necessità e la ragione hanno potuto vincere, senza che di parte o d’altra vi fosse campo a rimproveri o ad amarezze.

Lo studio aveva sparso di fiori a Gibbon il soggiorno di Losanna: la sua immaginazione languiva in seno alle grandi città; la placid’aria de’ campi la ravvivava. Di ritorno in Londra, ci non ricercò che nello studio i suoi piaceri. Tre anni dopo il suo ritorno in Inghilterra, pubblicò in francese il Saggio sullo studio della Letteratura, opera lodevolmente scritta, e piena di eccellente critica: poco letta- in Inghilterra, essa piacque in Francia moltissimo ¹.

Deliberato di dedicar la sua penna all’istoria, Gibbon ondeggiava fra diverse epoche, tutte egualmente importanti, quando un viaggio da lui fatto in Italia lo trasse in un subito dalla sua irresoluzione. „Egli è a Roma„, esso dice, che ragionando co’ miei pensieri, seduto sulle rovine del Campidoglio, mentre i frati cantavano vespro nel tempio di Giove, l’idea di delineare il declino e l’occaso di questa città venne per la prima volta ad occupar la mia mente„ ².

Critico giudizioso e profondo, Gibbon passa a rassegna lutti i fatti, e supera tutti gl’inciampi. L’Istoria della decadenza e rovina dell’Impero di Roma valse a Gibbon gli elogj di Hu-

↑ Tout considéré, je puis appliquer au premier fruit de ma plume, les paroles d’un artiste bien supérieur, passant en revue les premières productions de son pinceau, Après avoir examiné quelques portraits qu’il avait peint dans sa jeunesse, mon ami, Sir Josué Raynolds, convint avec moi, qu’il était plus humilié que flatté de la comparaison avec ses ouvrages actuels; et qu’après tant de tems et d’application, il s’était imaginé que ses progrès étaient beaucoup au-dessus de ce qu’il reconnaissait qu’ils etaient en effet. Ivi.
↑ C’est à Rome, un 15 octobre 1594, que révant, assis au milieu des ruines du capitòle, pendant que nus-pieds les moines chantaient vépres daus le temple de Jupiter, l’idée de tracer le déclin, et la chûte de cette ville, vint pour la première fois se saisir de mon esprit. Mais mou plan était borné d’abord à la decadence de la capitale plutôt qu’à celle de l’Empire; et quoique mes lectures et mes réflexions commençassent à se diriger vers cet object, quelques années s’ecoulérent, et bien des diversions survinrent, avant de m’engager sérieusement dans l’exécution de ce laborieux ouvrage

[1] Tout considéré, je puis appliquer au premier fruit de ma plume, les paroles d’un artiste bien supérieur, passant en revue les premières productions de son pinceau, Après avoir examiné quelques portraits qu’il avait peint dans sa jeunesse, mon ami, Sir Josué Raynolds, convint avec moi, qu’il était plus humilié que flatté de la comparaison avec ses ouvrages actuels; et qu’après tant de tems et d’application, il s’était imaginé que ses progrès étaient beaucoup au-dessus de ce qu’il reconnaissait qu’ils etaient en effet. Ivi.

[2] C’est à Rome, un 15 octobre 1594, que révant, assis au milieu des ruines du capitòle, pendant que nus-pieds les moines chantaient vépres daus le temple de Jupiter, l’idée de tracer le déclin, et la chûte de cette ville, vint pour la première fois se saisir de mon esprit. Mais mou plan était borné d’abord à la decadence de la capitale plutôt qu’à celle de l’Empire; et quoique mes lectures et mes réflexions commençassent à se diriger vers cet object, quelques années s’ecoulérent, et bien des diversions survinrent, avant de m’engager sérieusement dans l’exécution de ce laborieux ouvrage

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