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LETTERA DEL CONTE PARADISI.







Sire;

J'

ose présenter à V. M. l'éloge du plus grand capitarne de l’Italie moderne, qui ne pouvoit être égalé que par Turenne, et surpassé que par FRÉDÉRIC LE GRAND.



C’est d’après le jugement de V. M. que j'en ai évalué le mérite; c'est dans la lecture de l'immortel Philosophe de Sans-Souci que j'ai puisé les couleurs pour en achever le portrait.

Qu'il me soit permis, SIRE, d’approcher de votre trône à la faveur de ce grand nom, et d’y élever ma foible voix parmi les applaudissemens dont retentit toute l'Europe étonnée de vos victoires, et éclairée par votre sagesse.

Je suis avec un très-profond respect,


Sire,

De Votre Majesté,


Le Très-Humble, Très-Obéissant et Très-Dévoué Seviteur,

Paradisi