Pagina:Tiraboschi - Storia della letteratura italiana, Tomo I, Classici italiani, 1822, I.djvu/357

Da Wikisource.
308 parte terza

e talvolta un po’ raffinati, abbia unicamente adombrati i lor diversi caratteri. Di questo secondo recherò io qui qualche parte. Homere, dic’egli, est plus poéte; Virgile est un poéte plus parfait. Le premier possede dans un degré plus éminent quelques-unes des qualités que demande la poésie; le second réunit un plus grand nombre de ces qualités, et elles se trouvent toutes chez lui dans la proportion la plus exacte. L’un cause un plaisir plus vif; l’autre un plaisir plus doux.... L’homme de génie est plus frappé d’Homere; l’homme de goût est plus touché de Virgile.... Il y a plus d’or dans Homere; ce qu’il y en a dans Virgile est plus pur et plus poli.... L’Enéide vaut mieux que l’Iliade; mais Homere valoit mieux que Virgile. Une grande partie des defauts de l’Iliade sont ceux du siècle d’Homere; les défauts de l’Enéide sont ceux de Virgile. Il y a plus de fautes dans l’Iliade, el plus de défauts dans l’Enéide.... Il y a plus de talent et d’abondance dans Homere, plus d’art et de choix dans Virgile, ec. Un altro confronto, ma di diversa maniera, ha fatto Macrobio tra questi due poeti, il qual merita di essere letto, perciocchè egli ha diligentemente raccolti tutti i passi ne’ quali Virgilio o ha tradotto, o ha imitato Omero; e inoltre tutti i versi che Virgilio o interamente, o in parte ha preso da’ più antichi poeti latini. Ma de’ diversi sentimenti di quelli che hanno fatto il paragone di Virgilio con Omero, veggasi singolarmente il Baillet che assai lungamente li riferisce (Jugement des Sçavans t. 3, p. 214). Una cosa sola