Contremarques sur des Tessères romaines de bronze et de plomb. Les spintriennes

Da Wikisource.
francese

Robert Mowat 1898 Indice:Rivista italiana di numismatica 1898.djvu Rivista italiana di numismatica 1898/numismatica Contremarques sur des Tessères romaines de bronze et de plomb. Les spintriennes Intestazione 14 gennaio 2020 25% Da definire


Questo testo fa parte della rivista Rivista italiana di numismatica 1898
[p. 21 modifica]

CONTREMARQUES

sur des


TESSÈRES ROMAINES


DE BRONZE ET DE PLOMB.


LES SPINTRIENNES.


Depuis longtemps les contremarques poinçonnées en relief sur les monnaies antiques, et plus particulièrement sur les romaines de la République et de l’Empire, ont attiré l’attention des numismatistes, parmi lesquels je me borne à citer Vaillant, Jobert, Mahudel au siècle dernier, F. de Saulcy, Arthur Engel, Max Bahrfeldt de nos jours.

Quant aux contremarques sur les tessères monétiformes, c’est à peine si quelques rares spécimens ont été signalés incidemment çà et là, sans que cette divulgation disséminée ait autrement éveillé la curiosite des savants. Je me propose de les remettre en lumière ensemble en y ajoutant ceux que j’ai rencontrés de mon coté. La plupart de ceux de plomb ont été publiés par Ficoroni1 et par Garrucci2; [p. 22 modifica]j’en ai vérifié quelques uns dans l’ancienne collection Lovatti aujourd’hui chez MM. Rollin et Feuardent. Le petit recueil que je présente renferme donc les premiers éléments d’une nouvelle série archéologique à ouvrir; dans les notices dont il se compose je conserverai à mes dévanciers leur rang de priorité; cet ordre me semble provisoirement préférable à un classement alphabétique ou méthodique qui n’aura d’utilité que lorsque le nombre des objets à décrire se sera suffisamment accru.


I. - TESSÈRES DE BRONZE CONTREMARQUÉES.


I. — Sans legende. Victoire ailée marchant à gauche, tenant une couronne dans la main droite, une palme dans la gauche.

R/ — Sans legende. Vexillum à bannière flottante; dans le champ, à droite, une contremarque OT.


Diamètre, 17 millim. Ancienne collection Dancoisne; ensuite collection Henri Hoffmann, à Paris3.

Cette empreinte, qu’on remarquera sans doute ici pour la première fois sur une tessere, était probablement destinée à donner à la pièce un nouvel emploi.

Dancoisne, Description de soixante et onze tessères de [p. 23 modifica]bronze, p. 9, tirage à part de l’Annuaire de la Société française de Numismatique, VII, 1883, p. 78, pl. III, fig. 56.

Aug. de Belfort, Essai de classification des tessères romaines en bronze (ibid. XVI, 1892, p. 238, pl. VIII, f. 7); l’auteur décrit deux exemplaires, l’un de sa collection, l’autre du Musée de Berlin, avec la même contremarque, "O (peutètre D) et T; une troisième lettre effacée était entre les deux restées visibles. Sur ces deux exemplaires, la contremarque profondément incrustée dans le flan a fait disparaitre en partie les ailes de la Victoire placée à l’avers. „

Le dessin de l’exemplaire de Berlin publié par M. de Belfort parait identique à celui qu’avait fait graver Dancoisne; il semble donc que la pièce de Dancoisne est passée au Musée de Berlin.

Le dessin publié par Dancoisne montre que la contremarque est mal venue ou partiellement oblitérée, en sorte que l’on ne peut avoir une entière confiance dans son déchiffrement, surtout après l’avoir compare à celui de deux autres exemplaires semblables décrits aux n.os 2 et 3, ci-dessous.

2 et 3. — Mèmes types que sur le précédent.

Ces deux pièces sont au Cabinet de France, n.os 17062 et 17063 des petits-bronzes. Diamètre, 18 millimètres. Cohen, Descr. des monn. imp. VIII2, 1892, p. 271, n. 47, décrit seulement les types, sans mentionner les contremarques, suivant son habitude; elles sont donc, je crois, restées inédites; en voici la description:

Au revers, une contremarque carrée répétée de chaque coté de l’étendart, presque parallèlement à la hampe; à gauche, on lit de haut en bas NO, et, à droite, mais de bas en haut, pareillement NO. En sens inverse, on aurait la lecture |NO| qui répondrait à un nom d’homme tei que On(esimi) assez fréquent pour étre reconnu à ses seules initiales. Cette doublé [p. 24 modifica]contremarque est placée de façon présque identique sur les deux exemplaires du Cabinet de France. Il est maintenant aisé de reconnaître que celui de Dancoisne était défectueux et que la mème contremarque NO, et non OT comme il croyait lire, devait s’y trouver répétée en mème place que sur ceux du Cabinet de France. Que signifie cette abréviation? peut-être no(vo) ou no(vata) s. e. tessera, ce qui confirmerait singulièrement l’interprétation de Dancoisne touchant l’emploi renouvelé de la tessère; il est surprenant que cette idée ne l’ait pas conduit à rectifier son déchiffrement. Peut-être cependant faut-il songer à no(tata) pour signifier que la tessère avait reçu une marque de contrôle, nota.

Quant à la tessère elle-même, abstraction faite de la contremarque, on ignore à quoi elle était destinée; son explication éventuelle, quelle qu’elle soit, devra tenir compte de deux autres tessères portant le mème type de l’étendart, et sur la face opposée, au lieu de la Victoire, la figure de Mars Gradivus à droite, ou celle de Minerve à gauche, casquée et armée de la lance, (Cohen, ibid. n.e 46 et 49). Les tessères à l’étendart forment donc un groupe inséparable à mettre en rapport avec un denier et avec un quinaire d’or d’Auguste sur lesquels on voit une Victoire de face, debout sur un globe, tenant dans la main droite une couronne et portant sur Tépaule gauche un étendart flottante (Cohen, I,2 1880, p. 80, n. 113, et p. 107, n. 330). Ces tessères sont donc de la mème époque, ce dont on se doutait déjà d’après le style de leur travail et de leur fabrication.



4. — Sans legende. Au milieu du champ, le monogramme R, de grandes dimensions, entourè d’un cercle de grènetis et surmonté d’une contremarque quadrangulaire appliquée le long des bras du T; elle contient les lettres T et R réunies
[p. 25 modifica]
à mi-hauteur par un trait horizontal qui donne l’aspect d’un H intermédiaire en ligature, T-R.

      Ce n’est, sans doute, qu’un trait accidentel comme celui qui semble transformer en H les caractères numéraux II sur une tessere de Julie publiée en photogravure par M. de Belfort, Annuaire de la Société française de numismatique, XIII, 1889, pl. III, f. 7.


— Sans legende. Au milieu du champ un grand D.


Diamètre, 19 millimètres. Ancienne collection Visconti.

A. Engel, Notes sur quelques contremar ques antiques, dans la Revue numismatique, V, 1887, p. 397, pl. XI, f. 59. Malgré le trait de ligature, l’auteur croit que la contremarque reproduit simplement les deux lettres T, R formant le type monogrammatique au centre du champ, en sorte que la contremarque ne serait que la répétition de ce type.

On connait plusieurs exemplaires de cette tessere, mais non contremarqués; j’en donne la référence dans le paragraphe suivant.

Cherchons à pénétrer le sens du monogramme R et, par suite, celui de la contremarque en mémes lettres détachées, TR. Tout d’abord je remarque que cette tessere fait partie d’une sèrie de pièces caractérisées par le méme monogramme sur une face, et différenciées en commun entre elles par une lettre seule sur la face opposée. Voici celles qui se sont rencontrées jusqu’à présent:

R; R/: C. Dancoisne, f. 66: inconnu à Cohen.
R; R/: D. Cab. de France, n. 17095, non décrit par Cohen; Dancoisne, f. 67; British Museum; Wiczay, Mus. Hederv. II, p. 414, pl. XI, f. 12. Coll. Gnecchi à Milan.
R; R/: G. Cab. de France, n. 17093, 17094, Cohen, VIII°, 1892, p. 272, n, 60; British Museum; Cab. de Copenhague, Ramus, Catalogus numorum musei regis Daniae, III, p. 382, n. 4; Wiczay, Mus. Hederv. II, p. 414, pl. XI, f. 14.

[p. 26 modifica]Or on peut former une série parallèle caractérisée par et monogramme V_ sur une face, et par une lettre de l’alphabel sur la face opposée:

V_; R/: M. ma collection. Cohen, l. c., p. 273, n. 61, avec la faute typographique VII, au lieu de V_.
V_; R/: N. Dancoisne, fig. 70; Copenhague, Ramus, III, p. 382, n. 6; Wiczay, Mus. Hed. II, p. 414, n. 56, pl. XI, f. 11; Brit. Mus. Cohen, l. c., p. 273, n. 62.
V_; R/: O. Dancoisne, fig. 71; inconnu à Cohen.

Le parallèle entre les deux séries peut même être poussé plus loin encore: en regard d’une tessère R R/ lisse, Dancoisne, fig. 69, inconnue à Cohen, vient se piacer celle-ci, lisse, ma collection; inconnue à Cohen.

Ainsi rapprochées, les deux séries s’éclairent réciproquement; les monogrammes V_, R ne sont évidemment autre chose que les abréviations des noms de l’empereur Trajan, Ul(pius) Tr(ajanus).

C’est ainsi que l’abréviation AVG pour Aug(utus) se voit au centre du revers d’une tessère portant au droit l’effigie de l’empereur, (A. de Belfort, Ann. de la soc. fr. de num. XIII, 1889, p. 83, pl. III, f. 4 et 5).

On remarquera que les lettres C, D, G, de l’une des séries, appartiennent à la première moitié de l’alphabet, tandis que les lettres M, N, P, de l’autre sèrie, appartiennent à la deuxième moitié de l’alphabet.

Il serait oiseux de supposer que ces tessères ont servi à quelque jeu latronculaire, l’un des joueurs ayant en mains la série R, l’autre la série V_; en effet, des pièces de jeu n’ont jamais besoin d’être contrôlées ou remises en service comme des monnaies dèmonètisèes. Force est donc de conclure que ces tessères conféraient à leurs porteurs un droit d’admission dans quelque lieu ou dans quelque établissement réservé à un public limite; la présence de la contremarque tend en outre à prouver que ce droit était temporaire, puisqu’elle ne pouvait avoir d’autre effet que de le périmer ou de le valider à nouveau.

Les monogrammes R, V_ paraissent donc indiquer des [p. 27 modifica]édifices portant les noms de l’empereur Trajan, par exemple les Thermae Trajanae, la Basilica Ulpia, ou les deux ailes de la Bibliotheca Ulpia respectivement affectées aux livres latins et aux livres grecs; dans cette hypothèse, les lettres alphabétiques inscrites au revers correspondraient à telle ou telle galerie, à telle ou telle salle de l’édifice. L’autorisation de fréquenter ces établissements entrait dans les attributions des édiles, peut-être même du Praefectus Urbis.

Si toutefois on hésitait à tenir pour parasite le trait de ligature de la contremarque, il resterait la ressource d’interpréter les lettres T H R comme les initiales d’un nom propre tei que Thrasea, Thraso, Threptianus, ou du mot threx, servant d’annonce au spectacle d’un combat de gladiateurs thraces. Mais alors ce serait remettre en question toutes les conclusions précédentes sur les monogrammes et les lettres qui remplissent la fonction de types au droit et au revers et qui n’ont certainement aucun rapport avec les spectacles du cirque et de l’amphithéâtre.


5. — IMP CAES NERVA TRAIAN AVG GER DAC. Buste laure et drapé de Trajan, à droite. Sur le cou, une contremarque quadrangulaire dans laquelle ou lit de bas en haut CH

R/ — METALLI VLPIANI. L’Equité debout à gauche tenant une balance et une corne d'abondance.

Diamètre, 19 mill. Ancienne collection Welzl von Wellenheim; aujourd’hui au Musée impérial de Vienne.

R. Mowat, Eclaircissements sur les monnaies des mines, dans la Revue numismatique, XII, 1894, p. 392, pl. XI, f. 3.

Je n’enrégistre ici ce petit-bronze qu’en raison de l’absence des sigles S C qui le fait classer parmi les tessères par quelques personnes; j’ai cependant publié, loc. cit., p. 381, [p. 28 modifica]deux variétés avec la légende de tête IMP CAES TRAIAN OPT AVG GER DAC PART et, au revers, les sigles S C qui prouvent qu’on a affaire à une veritable monnaie. Dès lors les lettres contremarquées, CH, ne peuvent guère être autre chose que les initiales du nom de la ville qui a autorisé la circulation de cette pièce sur son territoire; cette ville, nécessairement voisine du metallum Ulpianum dont l’atelier monétaire était à Viminacium, (loc. cit., p. 410) doit être cherchée en dehors de la province, Moesie Supérieure, pour laquelle elle avait été frappée; celle qui satisfait le mieux à cette condition est Chalcis de Macédoine. La contremarque CH semble donc démontrer la nécessité ou l’on s’est trouvé d’élargir la circulation de la monnaie minière, tout au moins dans les provinces limitrophes. Peut-être est-ce pour régulariser cette situation que l’on a introduit dans quelques émissions les sigles SC qui auraient été destinées à leur assurer partout le cours legai sur le mème pied que la monnaie urbaine acceptée dans toute l’étendue de l’empire. Telle est l’explication habituellement donnée pour justifier la présence de ces sigles sur le numéraire colonial de cuivre d’Antioche et de quelques villes de Judée ressortissant au gouvernement de la Syrie. Le signe sénatorial sur une monnaie de colonie ou de district dispensait donc les villes voisines de la surfrapper d’une contremarque lui donnant cours sur leur territoire.

Puisque je suis amené à revenir ici sur un sujet que j’ai eu à traiter autrefois, j’avoue n’avoir pas songé alors à assimiler, sous le rapport des sigles sénatoriales, la monnaie minière à celle d’Antioche; c’est une idée ingénieuse que M. Seltmann vient d’exposer dans l’article4 qu’il a consacré à l’analyse de mon mémoire et qui mérite d’être prise en considération.

[p. 29 modifica]


II. - TESSÈRES DE PLOMB CONTREMARQUÉES.



6. — AP
PRO
en deux lignes dans le champ.
R/ — Sans légende. Deux spectateurs assis sur les gradins d'un théâtre et applaudissants, à droite. A l'exergue, en contremarque, une feuille de trèfle formée par l'intersection de trois cercles égaux, .

Coll. Altieri. Garrucci, I piombi antichi, p. 66; Piombi scritti, p. 103. Ett. de Ruggiero, Catalogo del museo Kircheriano, p. 193, n. 1297. Le dessin ci-joint a été exécuté sur un moulage que je dois à l’obligeance de M. le professeur Dante Vaglieri.

Cet intéressant petit tableau nous renseigne de la manière la plus expressive sur la destination de la tessère; il est fidèlement reproduit sur, d’autres spécimens avec des légendes variées et souvent avec la figure d’un gladiateur au revers, voir Ficoroni, pl. XXVI, f. 2, et XXX, f. 2; Garrucci, I piombi antichi, pl. II, f. 14.

7. — Petit édifice; dans le champ, à gauche A, à droite T; en exergue D.

R/ — IO à l’intérieur d'une couronne. En contremarque, LRH.

Coll. Saulini; Garrucci, Piombi scritti, p. 104. Sur un exemplaire de la coli. Lovatti et sur celui de Ficoroni, pl. XIII, 4, les lettres à l’intérieur de la couronne sont oblitérées.

[p. 30 modifica]
8. — Sans legende. Abeille. A gauche, contremarque quadrangulaire se lisant de bas en haut CAR, Car(ini)?

R/ — Sans legende. Guépe.

         Coll. Lovatti; ma copie sur l’originai. Garrucci, Piombi scritti, p. 103.

9. — Sans legende. Figure féminine tenant une come d'abondance (?). En contremarque, ERO.

R/ — Sans legende. Figure vêtue de la stola, tenant un arc (?).

Coll. Lovatti. Garrucci, Piombi scritti, p. 115.

10. — Sans legende. Corbeau au dessus d'un sanglier. En contremarque, EV.

R/ — Sans legende. Amour.

Coll. W. Helbig; Garrucci, Piombi scritti, p. 115.



11. — IMP AVG
VESPF
(AV monogramme) en deux lignes remplissant le champ. Dans la partie supérieure, une contremarque quadrangulaire, AFI, ou AFR, ou AFRI?

L’incertitude provient des variations dans le texte de l’éditeur (Garrucci) en désaccord aussi avec son dessinateur. Il développe la légende ainsi: Imp(eratori) Aug(usto) Vesp.(asiano), f(eliciter).

R/ — SAC
MA
F en deux lignes, Sac(ra) Ma(ia), f(eliciter).

Garrucci songe aux fêtes de Jupiter Maius.

[p. 31 modifica]Coll. Altieri; Garrucci, I piombi antichi, p. 45, avec AFI en deux passages; pl. II, f. 3, le dessin montre nettement AFRI; Piombi scritti, p. 120, avec AFR. " Le contromarche ne' piombi dimostrano che si usaron talora le due le tre volte, senza che si rinnovassero per intero, in occasione di feste diverse. In questa leggesi AFI. „

12. — //// ΛC
//// N
en deux lignes. Dans la partie supérieure du champ, la contremarque quadrangulaire ON qui parait semblable à celles des tessères de bronze citées ci-dessus, (2 et 3), avec la même signification.
R/ — SAC
MA
┣ en deux lignes. C'est la même inscription qu'au numéro précédent.

Ficoroni, I piombi antichi, p. 148, pl. XXVIII, 12; sur un coté, il lit pêle-mêle ON...AC...N, sans distinguer la contremarque; sur l'autre coté, SΛC MAH. Il suffit de comparer son dessin avec celui de Garrucci précité pour reconnaitre que l'on a affaire à deux exemplaires pareils, au droit et au revers, sauf la différence des contremarques.

13. — Sans legende. Colimaçon sortant la tête hors de sa coquille, à gauche. Au dessus, contremarque rectangulaire, |L IV_ IR|

R/ — Sans legende. Éléphant marchant à droite.

Coll. Lovatti; ma copie sur l'originai. Garrucci, Piombi scritti, p. 124, avec la lecture erronée L IV_ R; je lis sans hésiter L(ucii) Iul(ii) Ir(enaei), c'est-à-dire (marque) de L. Julius Irenaeus. C'est donc un visa de contrôle.

14. — Sans legende. Victoire ailée debout à droite, écrivant sur un boucher qu'elle supporte sur le [p. 32 modifica]genou gauche. Derrière elle, contremarque quadrangulaire se lisant de bas en haut MAVL (AV en monogr.).
R/ — Sans legende. Au centre du champ, un palmier; à gauche, les lettres T / L superposées en oblique.

Coll. Lovatti; ma copie sur l’originai. Inconnu à Garrucci.

En développant les ligatures de la contremarque, on peut lire M(arci) Au(relii) L(ongi?), ou tel autre cognomen commençant par un L; ce sont les noms du contrôleur ou du fonctionnaire ayant qualité pour maintenir à la tessère sa validité.



15. — Sans légende. Tète ailée de la Gorgone avec des serpents dans les cheveux. Dans le champ, un triple ou quadruple poinçonnage: à gauche, un I vertical contremarque dont le bas est recouvert par une contremarque quadrangulaire se lisant de haut en bas, |MES|; à droite, un C, ou G vertical qui semble avoir été contremarque en méme temps que le I, et, au dessous, répétition de la contremarque quadrangulaire se lisant obliquement de haut en bas, |MES|

R/ — Sans legende. Bœuf, à droite.


Coll. Altieri et Mus. Kircher; Garrucci, I piombi antichi, p. 50, pl. Ili, f. 6; Piombi scritti, p. 128. " Questo piombo ben raro è prezioso anche perchè con le molteplici contromarche ne avvisa delle distribuzioni diverse in cui fu adoperato. „

[p. 33 modifica]
16. — Sans légende. Figure féminine tenant une patère dans la main droite, et un vase dans la gauche; dans le champ, les deux contremarques SEM et MIS.

R/ Sans legende. Vache en station. Deux contremarques pareilles aux précédentes.

        Coll. Capranesi. Garrucci, Piombi scritti, p. 129; F. Capranesi, Monete etr. ital. e gr. dans Annali dell’Istituto di corrispondenza archeologica, XII, 1840, p. 212, not. 1, " non sarà improbabile che ancora essi avessero il loro corso e valore in qualche circostanza che ignoriamo. „

17. — PNC en ligne diamétrale au milieu du champ; la lettre médiane est partiellement oblitérée par le contre-coup de la contremarque du revers.

R/ — Sans légende. Hippopotame à droite, poinçonné, sur le dos, d'une contremarque circulaire contenant une tête radiée d'Apollon solaire à droite.

Coll. Lovatti; ma copie sur l'original. Garrucci, Piombi scritti, p. 135.



17. bis — PGS ligne diamétrale au milieu du champ; la lettre médiane est partiellement oblitérée par le contre-coup de la contremarque du revers.

R/ — Sans légende. Taureau à droite poinçonné, sur le dos, d'une contremarque circulaire contenant le croissant lunaire, symbole de Diane.

Anc. coll. Kircher au Musée national de Rome (Thermes de Dioclétien); le dessin ci-joint est exécuté sur le moulage dont je suis redevable à M. le professeur Dante Vaglieri.

Ettore de Ruggiero, Catalogo del Museo Kircheriano, p. 203, n. 1631.

[p. 34 modifica]A mettre en rapport avec la tessere précédente et avec la suivante.

17.ter — Sans légende. Rhinocéros à droite et contremarque signalée sans description dans le catalogue cité ci-dessous.

Elle doit effectivement être très peu apparente sur l’originai, car elle n’a laissè aucune trace sur le moulage que M. de Ruggiero a bien voulu m’en faire parvenir.

R/ — Sans legende. Taureau à droite.

Anc. coll. Kircher au Musée national de Rome.

Ettore de Ruggiero, Cat. del Museo Kirch., p. 201, n. 1542.

Les tessères 17, 17bis et 17 ter appartiennent manifestement par leurs types et par leurs légendes à une même famille; j’y rattache une autre tessère que je ne numérote pas dans ma liste parce qu’elle n’est pas contremarquée:

* — PCT en ligne diametrale au milieu du champ.

R/ — Sans légende. Boeuf levant le pied, à droite.

Coll. Lovatti; Garrucci, Piombi scritti, p. 133.

J’appelle particulièrement l’attention sur les tessères 17 et 17bis qui sont en quelque sorte géminées par le choix des attributs contremarqués d’Apollon et de Diane. C’est la première fois que l’on constate un lien systématique entre des contremarqués de tessères elles mêmes systématiquement variées quant à leurs types de quadrupèdes, hippopotame, rhinocéros, taureau, et quant aux sigles de leurs légendes formant visiblement une série: PCT, PGS, PNC.



18. — Sans légende. Bestiaire arme d'un javelot et combattant un lion, à droite. En exergue, la contremarque SOTЄP.


[p. 35 modifica]

R/ — Sans legende. Bestiaire arme d’un javelot et attaquant un sanglier, à gauche.

Coll. Altieri; Garrucci, I piombi antichi, p. 94, pl. II, f. 13; Piombi scritti, p. 140.

Soter, nom d’homme; la dernière lettre est un R qui a perdu sa queue.


19. — TIC en exergue, LANERO/// en legende circulaire; après NERO il y a place pour une ou deux lettres dont on apergoit des traces. Deux bustes jeunes/ imberbes, drapés et laurés (?), à droite.

R/ — Sans legende. Buste d'homme imberbe, à gauche. De chaque coté en contremarque les lettres CP se lisant de haut en bas. D'après le dessin de Garrucci, elles paraissent incuses et dépourvues d'encadrement, comme si elles avaient été frappées séparément par des poingons taillés à la manière de nos caractères modernes d' imprimerie.

Coll. Altieri; Garrucci, I piombi antichi, p. 48, pl. III, f. I; Piombi scritti, p. 144. Ett. de Ruggiero, Catalogo del museo Kircheriano, p. 186, n. 1106. J’en ai reçu le moulage.

Garrucci suppose que les bustes conjugués sont ceux de Néron et de Poppée; mais la legende qui les entoure ne se prète pas à cette attribution. Trois princes seulement ont porte les noms Tiberius Claudius Nero dans des conditions particulières qu’il est nécessaire de rappeler pour la détermination de ces portraits.

1.° L’empereur Tibère les portait avant son adoption par Auguste le 27 juin de l’an 4, ère chrétienne, qui le fit passer de la gens Claudia dans la Julia: dès lors il s’appela [p. 36 modifica]légalement Tiberius Julius Caesar avec addition du surnom Augustus quand il devint empereur; c’est ainsi qu’il est nommé sur une table de bronze déposée au Musée Capitolin (Corp. inscr. lat. VI, 930); sur les monnaies, le gentilice Julius est toujours absent.

2.° L’empereur Claude I s’appelait Tiberius Claudius Nero Germanicus: sur aucune de ses monnaies on ne lit le nom Nero qui lui est donné seulement par quelques inscriptions (Orelli-Henzen, 641, 716, 5399, etc).

3. L’empereur Néron s’appela Lucius Domitius Ahenobarbus jusqu’à l’âge de onze ans, quand son adoption par Claude I, le 1er mars de l’an 50, ère chrétienne, le fit passer de la gens Domitia dans la Claudia: à ce moment il prit les noms de son père adoptif Tiberius Claudius Nero Caesar que lui donne une inscription d’Herculanum, (Orelli-Henzen, 5405); mais presque immédiatement ensuite il quitta le prénom Tiberius à la place duquel il fit passer son propre surnom Nero, probablement pour ne pas porter en commun le prénom Tiberius avec son frère adoptif Tiberius Claudius Britannicus.


20. — Sans légende. Buste barbu, à droite.

R/ — Sans légende. Type oblitéré. Dans le champ, vers le centre, une contremarque quadrangulaire renfermant une lettre qui ressemble à notre y grec cursif, |Y|; c'est probablement la lettre X à laquelle manque son pied droit.

        Ficoroni, p. 148, pl. XXVIII, f. 11.

21. — SATVR. Tète voilée de Saturne à droite.

R/ — IO entre deux palmes, dans une couronne; grande contremarque quadrangulaire, I·VE.

Coll. Trau, à Vienne; diamètre, 22 millimètres.

[p. 37 modifica]Jos. Scholz, Römische Bleitesserae, dans la Numismatische Zeitschrift, XXV, 1893, p. 24, pl. II, f. 100.

22. — Sans légende. Victoire à gauche. En contremarque, une figure assise.

R/ — VI ou N. Coll. Trau; diamètre, 16 millimètres.

Jos. Scholz, Römische Bleitesserae, n. 346, ibid., p. 38.

23. — Sans légende. Navire. En contremarque, un hexagone et en dessous un carré.

R/ — Sans légende. Victoire à gauche.

Coll. Trau; diamètre, 16 millimètres.

Jos. Scholz, Römische Bleitesserae, n. 592, ibid., p. 52.

24. — Sans légende. Hippopotame à droite.

R/ — Sans légende. Crocodile sur une palme. En contremarque, un hippocampe.

Coll. Trau; diamètre, 20 millimètres.

Jos. Scholz, Römische Bleitesserae, n. 887, ibid., p. 67.

25. — HF; -en contremarque,SFP.

R/ — néant.

Coll. Trau; diamètre, 12 millimètres.

Jos. Scholz, Römische Bleitesserae, n. 1479, ibid., p. 97.

26. — IE; en contremarque, un Faune sautant.

R/ — LIC·

Musée imperiai de Vienne; diamètre, 17 millimètres.

Jos. Scholz, Römische Bleitesserae, n. 1488, ibid., p. 97.

27. — En contremarque, VF.

R/ — IIIIE.

Coll. Scholz, à Vienne; diamètre, 18 millimètres.

Jos. Scholz, Römische Bleitesserae, n. 1833, ibid., p. 115.

[p. 38 modifica]
28. — VIR; Personnage debout.

R/ — Contremarque; non décrite par l'éditeur.

        Diamètre, 18 millimètres.

Jos. Scholz, Römische Bleitesserae, n. 1844, ibid., p. 116; avec renvoi à Ficoroni, sans indication précise permettant de faire la vérification.

29. — Sans légende. Sept feuilles.

R/ — En contremarque, palme entourée d'une demi-lune.

Coll. Trau; diamètre, 14 millimètres.

Jos. Trau. Römische Bleitesserae, n. 1878, ibid., p. 118.

On remarquera l’abondance des tessères de plomb contremarquées dans la collection de M. Trau et le service que M. le D.r Scholz a rendu en les faisant connaitre.

30. — LLV, en ligne diamétrale, et au dessous, en contremarque, un fer de cheval imprimé en creux, U, que Garrucci a pris pour un collier, monile.

R/ — Sans légende. Femme debout à gauche, tenant une corne d'abondance dans le bras gauche et cueillant un rameau à un palmier.

Coll. Lovatti: Garrucci, Piombi scritti, p. 125.

La représentation du fer de cheval est très intéressante en raison de son extrême rareté; en voici un autre exemple, aussi en contremarque, sur un moyen-bronze de ma collection.

C · CASSIVS CELER III VIR · A · A · F · F: au centre, S · C

R/ - AVGVSTVS | TRIBVNIC | POTEST dans une couronne de laurier, le tout très fruste. Presque tangentiellement au bord, une grande contremarque en fer de cheval contenant le mot PVBLI.

Largeur, 9 millimètres, hauteur, 8 mill.

[p. 39 modifica]Réserves faites pour la monnaie de la mine Ulpienne décrite ci-dessus sous le n. 5, voilà une liste d’une trentaine de pièces en bronze ou en plomb appartenant à une catégorie dont la destination et l’usage sont implicitement désignés par le fait seul des contremarques qu’elles portent: avant la lettre, ce sont des tessères d’admission; par le poinçonnage, elles deviennent tessères de réadmission. La contremarque tessérale qui n’est, en général, qu’un nom de particulier en sigles ou en abréviation, est nécessairement distincte de la contremarque monétaire adaptée à d’autres fins et émanée de l’autorité publique, souvent sous la forme du nom de l’empereur. L’étude des contremarques est donc très importante pour l’intelligence des tessères elles-mêmes, tandis qu’elle n’est pas nécessaire pour nous renseigner sur le ròle de la monnaie en son sens intrinsèque. C’est déjà un résultat qui n’est pas indifférent d’empêcher la confusion entre les tessères d’admission et les tessères latronculaires caractérisées sur l’une des faces par un chiffre en grandes lettres numérales, et accessoirement ornées, sur l’autre face, d’une effigie impériale ou de quelque sujet mythologique, scénique, voire même érotique, dont on a prétendu, par un raffinement abusif, faire une classe spéciale sous le nom de spintriennes.

Ce sont simplement des variétés fantaisistes de la catégorie des tessères numérales5 employées à des jeux aléatoires et point n’est besoin d’évoquer le souvenir du séjour de Tibère à Caprée, ni de chercher à les expliquer comme des billets d’entrée [p. 40 modifica]à des spectacles de débauche clandestine6; les esprits réfléchis laisseront ces élucubrations aux gens d’imagination échauffée. Quoique je n’aie été amené à en parler ici qu’incidemment, je profite de cette circonstance pour indiquer dans quel sens doit être réformée sur ce point, parmi tant d’autres, la doctrine confuse des tessères en général, arbitrairement réparties par Cohen en six divisions.

Les petits tableaux licencieux figurés sur certaines tessères manquent rarement d’inspirer soit de vulgaires quolibets aux simples amateurs, soit des scrupules déplacés aux rigoristes qui rougiraient de les avoir dans leurs collections. Ils ne doivent cependant pas en empêcher l’étude sérieuse et impartiale, car on va voir qu’ils se prêtent à une explication qui les réhabilite scientifiquement au mème titre que les types non moins scabreux des monnaies de Lampsaque, de Lété, d’Orestæ, de Thasos, lesquelles n’ont encouru aucune excommunication. Il n’est pas difficile, en effet, de deviner que l’acte vénérien, Veneris res, qui y est crùment représenté, fait une allusion peu déguisée au coup de dés réputé le plus heureux, — tous les points différents, — celui que les Romains appelaient jactus venereus, et les Grecs Ἀφροδίτης. C’est donc sous une forme librement imagée le souhait de bonne chance au jeu, à peu près comme le mot FEL(iciter) inscrit sous l’effigie d’Auguste sur d’autres tessères numérales. On ne doit point s’étonner de voir ce petit matériel de jeu orné de sujets qui ont trait allégoriquement à sa destination et à son emploi; suivant toutes [p. 41 modifica]probabilitès, on parviendra à expliquer d’autres types quand on saura les mettre en rapport avec la nomenclature des coups de dés ou avec quelques particularités des jeux de hasard. Ajoutez que la locution jactus venereus, tout comme sa traduction coup de Vénus, constitue par elle-même un jeu de mots quand on l’applique au jet des dés avec un sous-entendu physiologique. En réalité il n’y a là qu’une plaisanterie très égrillarde, mais à proprement parler sans aucune destination immorale en pratique. Si je me permettais une comparaison avec nos usages populaires, je produirais en témoignage les lazzi qui, dans les cabarets de village et les chambrées de caserne, accompagnent l’appel de certains numéros à l’honnête jeu de loto, lequel, soit dit en passant, a dù étre pratique par les anciens, en raison de son extrême simplicité, bien qu’on n’en ait aucun indice. Voici enfin un argument péremptoire à l’appui des considérations que je viens de présenter: il m’est fourni par une variété de tessère au type licencieux ordinaire, dont le coté oppose porte, au milieu d’une couronne de laurier, l’inscription AVG au lieu d’un chiffre en lettres numérales. Or le seul fait de la présence du nom de l’empereur Auguste suffit pour nous assurer que cet objet n’a jamais pu étre destine à un usage immoral, pas plus que le denier frappé à l’effigie du même personnage, avec son nom au revers, IMP CAESAR, accompagnant la représentation d’un Terme ithyphallique laure dans lequel Cohen a cru reconnaître les traits du prince lui-même. (Cohen, 1,2 1880, p. 80, n. 4, vignette).

Je pense avoir montré que cette question spéciale peut être franchement abordée sans prévention d’aucune sorte tout en restant traitée avec la discrétion désirable.

Pour rentrer dans le fond de mon sujet, je [p. 42 modifica]conclus que l’étude des contremarques sur tessères aura pour premier effet de nous éclairer sur le rôle et la destination de ces dernières; on entrevoit aussi, que, subsidiairement, elle rendra plus nettes nos notions sur plusieurs catégories de contremarques monétaires.

Paris, 5 novembre 1897.

Robert Mowat.          


PS. Au moment de corriger les épreuves du présent travail, je reçois le 4° fascicule de la Revue numismatique, tome I (4e sèrie), 1897, qui vient de paraître et qui contient le commencement d’un important mémoire de M. Rostovtsew, " Etude sur les plombs antiques. „ J’ai plaisir à le signaler à mes lecteurs, en exprimant l’espoir que l’auteur sera amené à traiter à son tour et à son point de vue quelques uns des points dont je me suis occupé.


Note

  1. Francesco de Ficoroni, I piombi antichi, 1740. La collection de plombs formée par Ficoroni a été léguée par lui au Collège Romain et plus tard transportée à la Bibliothèque Vaticane par le cardinal Zelada.
  2. Raffaele Garrucci, I piombi antichi raccolti dall’Em. Pr. il Card. Ludovico Altieri, 1847. — Piombi scritti, dans ses Dissertazioni archeologiche di vario argomento, II, 1865, p. 73-149. La collection de plombs formée par le cardinal Altieri est entrée par legs en 1870 à la bibliothèque Alexandrine de l’Universite de Rome; en 1874 elle passa au Musée Kircher du Collège Romain et, plus tard, fut transportée au Musée National Romain dans les Thermes de Dioclétien où elle est actuellement conservée. Quant à la collection, formée à Rome par l’avocat Lovatti et destinée par ses propriétaires actuels à passer vraisemblablement sous peu en d’autres mains, je lui conserverai, pour éviter toute confusion dans mes renvois aux notices de Garrucci, le nom sous lequel celui-ci l’a fait connaître.
  3. Dancoisne, ancien notaire à Hénin-Liétard, est mort le 19 septembre 1892; l’antiquaire-expert Hoffmann est mort le 30 avrii 1897; ses collections d’antiquités et de médailles seront vendues dans le courant de l’année.
  4. Zeitschrift für Numismatik, Berlin, XX, 1897, p. 244; cet article a été écrit à loccasion d’un petit-bronze inédit, d’un intérêt exceptionnel, nous apprenant que le monnayage minier, sur lequel on n’avait jusqu’à présent rencontré que les effigies de Trajan et d’Hadrien, s’est prolongé jusques sous le règne d’Antonin: antoninvs avgvstvs, sa téte lauree à droite. R. dardanici, Figure féminine debout à gauche, tenant un rameau dans la main droite, (Ibid. pl. VIII, f. 3).
  5. R. Mowat, dans Bulletin de la Société des Antiquaires de France, 1895, p. 244.
        Ch. Huelsen, Miscellanea epigrafica, XXI, Tessere lusorie dans le Bull. dell’imp. Istituto archeologico germanico, XI, 1896, p, 297, n. 2 et p. 249, n. 1.
  6. H. Cohen, Descr. des monn. imp. I2, 1880, p. XXIV, et p. 189; "elles seront décrites à la fin de l’ouvrage avec les contorniates„; Cf. VIII2, 1892, p. 242. On les chercherait en vain à la place indiquée, l’éditeur ne s’étant pas cru obligé de tenir la promesse de l’auteur.